Partager la publication "EXCLUSIF/TCHAD: DESTRUCTIONS D’AVIONS MILITAIRES PAR UNE TORNADE, LES PREMIERS ÉLÉMENTS D’ENQUÊTE MONTRENT DU DOIGT L’OPÉRATION BARKANE."
On se rappelle, il y a quelques mois, une violente tornade avait décimé toute la flottille de guerre composée d’hélicoptères bombardiers, d’avions de guerre équipés de bombes etc. Toute l’armada acquise en Russie et dans certains pays de l’Est qui constituait la force de frappe de l’armée tchadienne utilisée pour combattre les différentes rébellions, a été réduite à néant.
Ces images fortes d’hélicos brisés, cassés, de hangars qui se sont effondrés sur les avions ont fait le tour de la toile et ont surpris plus d’un, suscitant beaucoup d’interrogations.
Les premiers éléments d’enquête ont montré que tout est arrivé à cause d’un problème de parking. En effet, avec l’opération Barkane et la mobilisation de nombreux avions français, toute l’aviation tchadienne a été prié de dégager le parking pour leur céder la place.
Les pilotes tchadiens ont eu plusieurs altercations avec les militaires français, à la fois pour garer leurs engins de guerre, que pour les sortir et décoller. Ces tensions ont été gérées par Idriss Deby en privilégiant les besoins des français au détriment de l’aviation nationale. Résultat ; les avions tchadiens ont été imbriqués les uns dans les autres, sans attaches au sol pour les stabiliser, faute de places pour les fixer un à un avec les câbles. Des hangars bricolés aux normes ont été montés rapidement. Et arriva, ce qui était prévisible, une simple tornade a créé une catastrophe en détruisant toute l’aviation militaire tchadienne, mais aussi, en causant des dégâts financiers considérables qui seront supportés bien sûr par les contribuables tchadiens.
Aux enquêteurs, Idriss Deby a déclaré : »Nous allons construire un autre aéroport » comme vous pouvez le constater, ce n’est pas à l’Opération Barkane de construire, mais au Tchad de le faire. Récemment, Idriss Deby a eu l’occasion de nous expliquer le fond de sa pensée, sa ligne de conduite dans la conduite des affaires de l’Etat: « Dieu est grand mais Blanc n’est pas petit ». Tout est dit. Ne pouvant même pas régler une simple question de parking, Idriss Deby a fait des sorties sur le franc CFA. Qui peut penser une seconde qu’il est à même d’y réfléchir même sérieusement. Après la mise au point de Macron, il ne va même plus se hasarder à fanfaronner sur ce sujet.
La Rédaction de Zoomtchad.